Nous avons l’habitude de visualiser les éléments afin de les assimiler. La plupart des gens mémorisent mieux à travers les images.
Une étude menée par le chercheur Paul Martin Lester démontre que nous nous souvenons à 80% de ce que nous voyons, à 20% de ce que nous lisons et à 10% de ce que nous entendons.
Et s’il existait des principes simples et essentiels pour mieux faire fonctionner notre cerveau ? C’est en substance ce que nous explique le biologiste moléculaire John Medina dans son ouvrage Les 12 lois du cerveau.
Selon une étude réalisée par des chercheurs américains de l’université de Wisconsin-Milwaukee, le stress serait néfaste à la concentration et donc à la mémorisation. La relaxation par la visualisation augmenterait de 30 % la mémorisation d’un individu.
En formation, la représentation mentale peut être envisagée comme une aide à la mémorisation, à la compréhension, ou encore à la résolution de problème. Le concept de représentation mentale peut être utilisé comme point d’appui à la formation, permettant de connaître les conceptions initiales des apprenants et de les modifier si elles s’avéraient inadéquates.
Cette expérience démontre que les situations de tâches multiples simultanées diminuent l’attention et perturbent notre apprentissage.
L’utilisation simultanée de plusieurs supports de formation serait donc un frein à une formation réussie.
Des chercheurs de l’école de médecine de Harvard ont mis en place une expérience : 33 personnes volontaires ont été formées avec un exercice de mémoire déclarative. Ce type de mémoire appelé mémoire « déclarative » s’applique à la lecture, à l’étude et à la connaissance standard, contrairement à la mémoire « procédurale », qui s’applique aux compétences. Les essais ont inclus trois tests de mémorisation : apprendre par cœur des mots, apprendre par cœur un labyrinthe et, enfin, apprendre par cœur un schéma complexe.