On commence à le comprendre, il ne suffit pas de suivre une formation pour être capable de mettre en pratique les savoirs acquis. La mémorisation des contenus est une étape décisive, mais stocker les données ne doit pas être le seul objectif de l’apprentissage. Pourquoi ? Parce qu’il faut ensuite que les comportements attendus soient mis en pratique aux moments clés. Or ce n’est majoritairement pas le cas.
L’une des raisons majeures : l’attention.
En réalité, il y a deux sortes d’attention. L’attention sélective, tout d’abord, est celle qui permet de se concentrer sur une chose pour la faire correctement. Cette forme d’attention est très gourmande en énergie. Nous ne pouvons la maintenir longtemps. Elle est ciblée par les formateurs afin de s’assurer que les stagiaires comprennent ce qui leur est présenté ou demandé. La deuxième forme d’attention est l’attention réflexe. Peu énergivore pour notre cerveau, elle est mobilisée des milliers de fois en une journée, sans s’en rendre compte, de manière instinctive. C’est elle qui détermine la majorité de nos comportements au quotidien. À ce jour, la formation ne cible quasiment pas cette deuxième forme d’attention.
Créer des réflexes comportementaux
Ceci explique probablement pourquoi si peu de formations arrivent à changer les comportements. Pour la mise en pratique des formations, il faut cibler l’attention réflexe des stagiaires. Comprendre ne suffit pas. Il faut créer des réflexes comportementaux.
Pour permettre une assimilation profonde à nos apprenants, nous créons des répétitions individualisées de mise en situation précises permettant l’identification mentale du stagiaire. Les réflexes comportementaux ainsi créés deviennent des automatismes du quotidien.
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