Le cerveau dispose d’une très grande capacité d’adaptation aux demandes de son environnement. La plasticité cérébrale décrit le mécanisme par lequel le cerveau est capable de se modifier grâce à l’expérience. Le cerveau est ainsi qualifié de « plastique ».
Ce phénomène intervient durant le développement embryonnaire, l’enfance, la vie adulte, et selon les conditions pathologiques. Il est responsable des mécanismes de l’apprentissage et de la mémorisation chez l’enfant et l’adulte.
Une relation entre âge et apprentissage
L’apprentissage de certains éléments sera plus efficace durant des périodes particulières de la vie. En effet, pour les stimuli sensoriels et pour certaines expériences émotionnelles et cognitives, les périodes sensibles sont relativement courtes et se situent à un âge assez jeune.
Par exemple, il existe une relation inverse entre l’âge et l’efficacité de l’apprentissage pour de nombreux aspects des langues : plus jeune est l’apprenant, plus efficace est l’apprentissage. De la naissance à 2 ou 3 ans, le cerveau de l’enfant est comme une éponge.
La stimulation précoce, moteur efficace chez l’enfant
La stimulation précoce va augmenter le potentiel linguistique des enfants. Aaron Newman, chercheur au CNRC (Conseil national de recherches Canada) explique pourquoi un enfant de 5 ans apprend une nouvelle langue beaucoup plus vite qu’un adulte.
De même, le cerveau d’un adolescent subit d’importantes transformations structurelles bien après la puberté. Et il est loin d’être arrivé à maturité. En raison de la grande quantité d’hormones présentes dans le cerveau, l’adolescence est une période fondamentale pour le développement émotionnel.
À l’inverse, chez l’adulte, l’expérience dans une tâche donnée peut réduire le niveau d’activité cérébrale et l’efficacité d’apprentissage de nouvelles connaissances.
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